Le journal quotidien d'une étudiante japonaise qui étudie le féminisme à l'université Laval de Québec. ケベック州、ラヴァル大学でフェミニズムを学ぶ日本人学生の日常。

lundi, janvier 22, 2007

Mon texte1

Aujourd'hui, je vais vous présenter une partie de mes recherche de cette session. Il y a des amis qui attendent mon texte sur les recherches féministes. Votre présence êtes tout à fait ma motivation!!!Si vous voulez, je vais continuer à publier mes recherche dans mon blog temps en temps...Bonne lecture et j'attends vos commentaires...


Le terme «féminisme» est utilisé pour définir les idées et les pratiques du mouvement moderne pour la libération des femmes mais il définit aussi, depuis la fin du dix neuvième siècle, un aspect important des objectifs d’une multitude de groupes progressistes et libéraux.
Dans chaque pays et dans chaque culture, le statut et les activités des femmes dans la société se diversifient sans cesse, et il ne fait pas de doute que les femmes expriment encore un besoin légitime d’être intégrées pleinement dans tous les secteurs de la vie en société.
Au cours des dernières décennies, les femmes ont obtenu des gains importants. Cependant, il reste encore beaucoup de chemin à faire pour réaliser l’égalité totale dans les faits, mais les acquis des récentes décennies laissent entrevoir beaucoup d’espoir. Les inégalités vécues par les femmes ont, de tout temps, été fondées sur un système de pensée patriarcal qui génère systématiquement des différences de rôles en fonction du genre, et dans lequel les femmes sont souvent, sinon automatiquement, considérées inférieures aux hommes. Ce système dénonce maintenant des reculs significatifs.
C’est surtout après les deux grandes guerres mondiales, que les premières perspectives féministes ont contribué concrètement, et efficacement, à dénoncer le rôle du genre (sexe de l’individu) dans les situations désignées maintenant comme inégalitaires et discriminatoires.
Avant les revendications du féminisme, des critères sociaux tels l’âge, la culture, le sexe, et la race, permettaient aux personnes d’accéder ou pas au travail et à la protection sous le couvert des normes sociales en vigueur. Le féminisme a abordé très fortement cet état des choses, et a mis en lumière les facteurs d’exclusions qui rendaient l’homme et la femme inégaux devant l’emploi, la participation citoyenne, et l’exercice du pouvoir politique et économique.
Aujourd’hui, nous ne pouvons nier l’importance des recherches féministes dans les changements survenus, ces dernières décennies, en matière d’intégration des femmes au marché du travail. Cependant, je pense que le problème commence à être posé d’une autre manière : la diversité au sein de la société devenant plus grande; c’est-à-dire que l’intégration ne fonctionne plus pleinement, il se produit beaucoup d’inconvénient.
Encore maintenant, malheureusement, la société accorde peu de valeurs à l’importance de promouvoir la diversité et de lui reconnaître une place d’autorité. Pour diminuer les inégalités et les écarts qui persistent encore aujourd’hui dans la société, il faut que les féministes démontrent vivement la pertinence et les atouts d’une présence accrue des femmes dans la société, de même que l’ensemble des apports positifs de leur présence. À mon avis, aujourd’hui, le constat est clair : des inégalités et des obstacles subsistent encore et ce, même si la présence des femmes dans les rouages de la société ne cesse de se diversifier. L’évolution des mentalités et des modes de vie nous amène à l’égalité, mais il reste encore des barrières sociales à franchir pour obtenir l’égalité réelle et de facto entre hommes et femmes. D‘ailleurs, la persistance de plusieurs écarts sociaux nous indiquent que le travail politique et social des féministes n’est pas encore achevé.
Je pense que le féministes nous indiquent clairement toute la pertinence et l’articulation de sa démarche, et toute la nécessité de poursuivre les changements amorcés au cours des quarante dernières années. Notamment, l’abolition d’un système d’oppression qui interdisait l’accès au marché du travail aux femmes, figure parmi les plus belles victoires de ce mouvement hautement progressiste.

Aujourd’hui, les recherches féministes recouvre un vaste domaine de connaissances en plein essor. Les premiers cours sont dispensés dans les universités canadiennes au début des années 70. Depuis ce temps, le champ de recherche a pris tant d'expansion que la plupart des universités offrent des programmes complets, allant des cours donnés à l'intérieur de divers départements et des programmes de premier cycle, jusqu'au niveau des études supérieures.
Les hommes et les femmes peuvent ainsi tirer profit d’un rééquilibrage des rôles et de la création d’un nouveau contrat social entre les sexes. Au-delà des responsabilités individuelles des hommes et des femmes dans l’atteinte de l’égalité, nous retrouvons les responsabilités collectives des organisations qui forment notre panorama socio-économique. Plusieurs d’entre elles, notamment dans le cadre de la régionalisation, verront même leur pouvoir accru. L’égalité est un enjeu social et elle doit être soutenue et appliquée par un large éventail d’acteurs qui peuvent collaborer à sa réalisation en vertu des rôles respectifs qu’ils jouent dans la société. Voilà pourquoi il faut réexaminer notre société pour l’adapter à la perspective féministe d’aujourd’hui. Dans cette perspective, certaines analyses différenciées ont révélé des distinctions entre les hommes et les femmes qui jouent ce rôle important...

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